Dans les transports en commun, évitez de rester debout au milieu d’une foule. Privilégiez un siège ou placez-vous dos contre une paroi du métro ou du bus. Si un “frotteur” procède à des attouchements sur vous, n’hésitez pas à le rejeter bruyamment ou à tirer le signal d’alarme.
Comme dans toute situation d’urgence, il n’existe pas de formule miracle, ni même de bon réflexe face à un agresseur. Plusieurs solutions sont possibles, chacune d’elle doit être envisagée au regard de vos capacités physiques, de la situation de l’agresseur, s’il est armé ou non :
– La résistance passive : tenter de dissuader votre agresseur en essayant d’établir un dialogue qui peut, dans certains cas, faire baisser la tension et la violence de votre agresseur.
– La résistance active : tout type de force physique utilisée contre l’agresseur (appel au secours, fuite ou autodéfense). Les techniques d’autodéfense nécessitent de l’entraînement et de la pratique. Le fait de résister activement ou non est une décision personnelle prise au regard de vos capacités physiques et de celles de l’agresseur. Gardez toujours à l’esprit que votre survie est plus importante que tout.
– Entraînez-vous à hurler. La frayeur lors d’une véritable agression risque de vous empêcher de crier.
– Munissez-vous d’un sifflet. En cas d’agression, il pourra vous aider à alerter.
Essayez de rester le plus calme possible, soyez rationnel et évaluez vos ressources et vos options.
Après une agression sexuelle, rendez-vous immédiatement dans un lieu sûr : un hôtel, un lieu public, un commissariat de police, un hôpital. Toute agression à caractère sexuel nécessite un traitement post-traumatique ainsi qu’un suivi médical pour prévenir tout risque infectieux.
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